Monday, December 29, 2014

TUNISA: Cutting leaves boy blind, paralysed (from the French)

Kapitalis
28 novembre, 2014

Un enfant, admis pour une circoncision, quitte la clinique aveugle et paralysé

Mohamed Amine (2 ans), opéré dans une clinique aux Berges du Lac à Tunis pour une circoncision, perd la vue et l'usage de ses jambes.
Le drame remonte à juillet dernier, au 27e jour du mois de Ramadan. Après une bataille judiciaire avec les responsables de la clinique, Islam et Sami Ghandouri, parents de la victime, ont décidé de médiatiser l’affaire et de la porter devant la justice. Ils crient à l’erreur médicale, justifiant cette affirmation par une absence totale d’analyse préopératoire: «L’équipe médicale n’a effectué aucune analyse avant d'opérer. Et c’est probablement l'anesthésie qui est la cause du drame», a affirmé Sami Ghandouri.
Selon le père de l’enfant, l’opération a duré 3 heures – trop long pour une simple circoncision –, avant qu’un médecin ne le convoque pour l’informer que Mohamed Amine a été admis d'urgence en soins intensifs. «Il semble que votre enfant ait une maladie cardiaque, il a 2% de chance de survivre», a lancé le praticien aux parents.
Le père poursuit son récit: «Mon fils est resté 5 jours dans le coma et, à son réveil, il était incapable de parler ou bouger. Il a été victime d'une erreur médicale, car si les médecins avaient effectué les examens nécessaires, ils auraient pu éviter le drame».
Islam et Sami ont du vendre leurs biens (meubles et bijoux) pour payer 7.000 dinars, une partie des frais de l’hospitalisation. Après 2 mois d’acharnement médical, la clinique a décidé que l’enfant pouvait quitter l’établissement et demandé aux parents de régler 30.000 dinars.
«La facture totale s’élève à 50.000, mais les médecins vous font cadeau de leurs honoraires. Vous nous devez donc 30.000 dinars», leur a indiqué, sans ciller, le responsable financier de la clinique, qui refuse de reconnaitre sa responsabilité dans l’état de l’enfant.
Les parents dénoncent, également, le manque d’hygiène dans l’établissement sanitaire. Ils ont en effet remarqué que, durant l’hospitalisation de Mohamed Amine, des ouvriers peignaient les murs à l’intérieur même de la chambre de la réanimation.
«La peinture dégoulinait de partout, l’odeur était insupportable et notre enfant était alité et sous machine. Le pire c’est qu’un médecin, surpris par notre remarque, a répliqué que la peinture est un antiseptique… Il nous prenait pour des imbéciles. Au manque de professionnalisme s’ajoute l’inconscience. N’ont-ils pas fait le serment d’Hippocrate? Sont-ils là pour amasser de l’argent ou pour soigner des gens», s’est interrogé le père.
M. et Mme Ghandouri sont à bout et appellent à l’aide : «Amine est alité et survit grâce aux médicaments. Il a des crises de douleurs intenses et ne dort plus. S’il faut que nous passions sur un plateau télévisé, nous le ferons, mais de grâce, trouvons une solution pour soigner mon enfant», implore le père.
Machine translation, edited
November 28, 2014

A child admitted for a circumcision left the clinic blind and paralyzed

Mohamed Amine, aged 2, circumcised in a clinic in the Berges du Lac in Tunis, lost his sight and the use of his legs.
The drama began last July, on the 27th day of the month of Ramadan. After a court battle with the leaders of the clinic, Islam and Sami Gaylord, the victim's parents, decided to publicize the case and bring it to justice. They point to medical error, justifying this statement by a total absence of preoperative analysis: "The medical team did no analysis before operating. And it is probably the anaesthesia which is the cause of the drama," said Sami Gaylord.
According to the child's father, the operation lasted 3 hours - too long for a simple circumcision - before a physician would meet him to tell him that Mohamed Amine had been urgently admitted to intensive care. "It seems that your child has heart disease; he has a 2% chance of surviving," the practitioner abruptly told the parents.
The father continues his story: "My son stayed for 5 days in a coma and when he awoke, he was unable to speak or move. He was victim of a medical error, because if doctors had made the necessary examination, they could have avoided the tragedy."
Islam and Sami had to sell their property (furniture and jewelry) to pay 7,000 dinars, a portion of the costs of hospitalization. After 2 months of intensive care, the clinic has decided that the child could leave the facility and asked parents to settle 30,000 dinars more.
"The total bill amounts to 50,000, but doctors make you gift of their fees. "You owe us 30,000 dinars," the clinc's financial manager told them without blinking. It refuses to recognize its responsibility for the child's condition.
Parents also denounced the lack of hygiene in the health facility. They even noticed that, during the hospitalization of Mohamed Amine, workers painted the interior walls, even the resuscitation room.
"Paint dripped everywhere, the smell was unbearable, and our child was bedridden and on a machine. The worst is that a doctor, surprised by our noticing, replied that the painting is an antiseptic... He was taking us for fools. This, added to the lack of professionalism, is unconscionable. Didn't they take the Hippocratic Oath? Are they there to raise money or to treat people," asked the father.
Mr. and Mrs. Ghandouri are at the end of their tether and call for help: "Amine is bedridden and survives thanks to the drugs. He has attacks of intense pain and sleeps more. If we must expose our suffering on TV, we will, but for pity's sake, find a solution to cure my child," begs the father.

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